Comment un directeur du service public a changé sa façon d’exercer l’autorité et le contrôle en replaçant l’humain au cœur de ses pratiques.
📅 Directeurs du service public, participez au prochain événement Toscane le 2 octobre à Paris pour expérimenter la méthode.
👉 Je m’inscris à la journéeQuand le directeur général de Cap Atlantique a fait appel à Toscane pour accompagner une transformation culturelle de la collectivité, ça n’était pas qu’une question de formation. Il s’agissait bien d’ouvrir un autre rapport au pouvoir, au collectif et au sens.
Stéphane Meunier, directeur des services techniques, a participé à l’expérience et nous partage ce qu’elle a éveillé en lui
« Ce que je vivais ne me ressemblait plus. Je pensais devoir jouer un rôle, celui d’un directeur omniscient et infaillible. »
Une autre façon de diriger
Quand il participe au premier séminaire de direction, Stéphane Meunier ne s’attend pas à un tel décalage. À la place d’une formation descendante, il vit un temps de travail où chacun est invité à parler en son nom propre. Pas en tant que fonction, non, mais bien en tant que personne.
« Je me suis senti libéré. J’ai compris que je pouvais être moi-même dans ma fonction. Et que c’était plus efficace.»
Il entame alors une démarche volontaire avec ses équipes : séminaire avec ses encadrants, refonte de l’animation de ses réunions, définition collective des prérogatives. La répartition des responsabilités devient plus claire, plus fluide.
« Un jour, j’ai constaté avoir trop de visas à signer, sur lesquels je n’apportais aucune plus-value. Collectivement, avec mes encadrants, on a redéfini ce qui relève de ma responsabilité et avons redistribué les visas en fonction des périmètres. Aujourd’hui, je ne valide plus tout, j’ai re-gagné du temps, les encadrants ont regagné de l’autonomie. Et tout va bien, voire mieux ! »
Un impact quotidien, très concret
Les effets sont immédiats : gain de temps, responsabilisation des agents, échanges plus simples et plus humains.
« Avant, je croyais que je devais tout contrôler. Aujourd’hui, je m’appuie sur les compétences et l’initiative. »
Même en situation de tension ou de conflit, le rapport a changé. L’écoute prend le pas sur la réaction. On ne résout pas tout, mais on aborde les choses autrement, on s’écoute et on cherche des solutions ensemble.
« Les tensions existent toujours, mais elles sont moins crispées. Chacun a le droit de dire ce qu’il ressent et tout le monde a le droit à l’erreur, y compris moi. »
Une manière de faire vivre le service public
La méthode Toscane, ce n’est pas une boîte à outils. C’est une invitation à repenser son rapport à l’autorité, à la place de chacun, et au sens de l’action publique.
« Je ne m’adresse plus à une fonction, mais à une personne. Et ça change tout. »
« La méthode Toscane peut faire peur, car elle bouscule. Mais elle est puissante. Elle redonne sens et énergie aux collectifs et m’a libéré dans mon rôle de manager. En ces temps chahutés avec parfois une perte de repères, oser cette démarche, c’est raviver la flamme du service public qui sommeille en chacun de nos collaborateurs. »
En responsabilisant les collectifs, la démarche contribue aussi à l’attractivité :
« En entretien, ça parle aux candidats. C’est un vrai plus. »
Vous voulez voir ce que ça donne sur le terrain ? Venez expérimenter la méthode Toscane le 2 octobre à Paris.
👉 Je découvre l’événementArticle rédigé à partir du retour d’expérience de Stéphane Meunier, directeur des services techniques de Cap Atlantique La Baule-Guérande Agglo.